
Le défi était de taille : transformer une maison de plain-pied mitoyenne en une sémillante arcachonnaise à étage. Rien n’a été oublié. La preuve avec cet avant / après.
Sur le papier, ce projet lancé sur le bord du Bassin d’Arcachon semblait plutôt basique : rehausser une maison de plain-pied et lui donner une allure plus locale. En charge du chantier chez Bathic, Fabienne CAELEN s’est vite mise aux dessins. « La maison existante faisait 66 m², souligne la dessinatrice. L’idée était de lui donner un étage et d’ajouter 28 m² au bâti, réparti sur deux chambres avec leurs balcons indépendants, un cabinet de toilette et une salle d’eau. »
Classé, le lieu où doivent se faire les travaux (la forêt des Abatilles) imposait plusieurs autorisations. Après avoir étudié le PLU et contacté l’architecte municipal, notre dessinatrice s’est exécutée. « Nous sommes tombés d’accord sur un RAL (couleur) avec la propriétaire, avons montré le plan charpenté type arcachonnaise avant d’avoir un Go définitif de la mairie. » Ce sera donc une charpente bois repeinte en vert amande et son haut épi de faîtage sur une toiture à larges débords (typique du coin). La plus grosse difficulté sur ce chantier sera de caller au millimètre près les fermes de la charpente avec les murs déjà existants. « Ne sachant pas comment ont été faites les fondations, nous sommes partis sur une surélévation ossature bois », ajoute la dessinatrice. « C’est plus léger et moins risqué. »
Au rendu de chantier, la propriétaire des lieux n’a pas caché sa joie. Le pari était relevé haut la main. Certes, la pandémie avait mis quelques semaines de retard dans le projet, mais l’attente en valait la peine. « Avec cette surélévation, conclue Fabienne CAELEN, la propriétaire a gagné bien plus que 2 chambres supplémentaires. Elle a également gagné une des vues les plus charmantes du coin sur la forêt des Abatilles. » Un rêve devenu réalité.